22-06-07-les urgences craquent partout

Le 7 juin, tous unis !

Les hôpitaux  craquent…. partout en France

 

Après un Premier ministre qui donne consigne à la population en 2020 de « ne pas venir aux Urgences»…

Après les 80 services d’Urgences et les 17 500 lits fermés en 5 ans…

Après le burn out général dans les services de soins et la fuite des soignants …

 

Le personnel est maltraité et épuisé.

La pénurie de postes, de lits, de médecins est partout.

La population est en danger quand la porte d’entrée de l’Hôpital est fermée.

Il y a hémorragie du personnel.

 

Mais comment peut-il en être autrement :

• quand les salaires sont bloqués depuis 12 ans…
• quand les heures de nuits et de dimanches sont dérisoires pour des contraintes énormes et des rappels…
• quand 200 000 jeunes hospitaliers sont maintenus dans la précarité…
• quand les collègues volontaires se voient refuser l’accès aux formations promotionnelles…

Interrogé le 12 mai, le Ministre Véran répond : « Non ce n’est pas un problème salarial, ce n’est pas un problème d’effectif, c’est un problème d’organisation ».

A la maltraitance du personnel, le ministre rajoute l’insulte et la culpabilisation : « Vous êtes mal organisés !»

Doit-on sacrifier nos vies pour tenter d’en sauver d’autres parce qu’ils ne veulent pas nous donner les moyens de le faire dignement et correctement !!!

 La santé n’a pas de prix !!! Il est où, le « quoi qu’il en coûte !? »

 Rafraichissons-leur la mémoire !!!

• L’arrêt des fermetures de services d’urgences, et réouverture de ceux déjà fermés !
• Remplacement des départs, arrêts maladie, congés maternit
• Un plan national de recrutement : 100 000 collègues en plus maintenant !
• L’augmentation immédiate des salaires et revalorisation du point d’indice à 6 €.
•  La mise en stage immédiate de tous les contractuels.
• La majoration franche des heures de nuit, des dimanches et fériés
•  La réintégration de tous les personnels suspendus : on a besoin d’eux !
• Le financement des formations promotionnelles.
• Les mesures gouvernementales et salariales pour fidéliser les médecins et prioriser leur affectation à l’Hôpital public.